Pourquoi le meilleur candidat n’est pas celui qui a le meilleur CV ? (Regina Hartley – Ted Talks)
Choisir un collaborateur, celui qui saura le mieux accomplir les missions qui lui seront confiées, est une question essentielle pour toute entreprise.
L’étude des CV, les entretiens d’embauches, les tests et autres mises en situation sont autant d’outils qui contribuent à sélectionner la personne idoine.
Une récente étude affirmait que les entretiens d’embauche étaient une méthode peu fiable de sélection des candidats. Son auteur prétendait même que le taux de réussite d’un entretien n’était pas plus fiable qu’un choix à pile ou face.
Quelle que soit la méthode retenue, l’essentiel est de déterminer les bons critères qui permettront de mettre la bonne personne à la bonne place.
C’est à cette épineuse question qu’essaie de répondre la directrice en ressources humaines Regina Hartley dans ce Ted Talks au cours duquel elle démontre que le meilleur candidat n’est pas (forcément) celui qui a le meilleur CV .
Autrement dit, à diplômes comparables il conviendrait de prendre en compte un critère important : le parcours.
Volontairement caricaturale, elle oppose deux types de candidats : ceux qu’elle nomme les « cuillères » en argent et ceux qu’elle désigne comme « les rescapés ».
Trève de Verbiage regardez la vidéo de son intervention
Sa démonstration repose sur l’idée que les parcours accidentés forgeraient souvent des caractères capables de faire face à l’adversité, à développer des stratégies, une forme de résilience qui seront utiles à l’entreprise.
Comme l’indique le titre de son intervention, son message est donc une exhortation à donner sa chance à celui qui n’a pas eu le parcours le plus linéaire. Et comme on pouvait le deviner, sa conclusion est :
« Choisissez le candidat le moins conventionnel dont les armes secrètes sont la passion et la détermination. Engagez le « rescapé » ! »
Alors, partagez vous ce point de vue ?
3 commentaires
Pour avoir participé à plusieurs centaines de recrutements (Orange, Edf, GdF, La Poste …) je peux vous assurer que 90% des « reçus » (stagiaires/CDD/CDI) présentent trois caractéristiques génériques :
1. Savoir expliquer ce que l’on fait (sait faire) en quelques phrases courtes et simples : capacité de synthèse ;
2. Être capable d’un trait d’humour, par exemple en se moquant de soi-même : reflet de l’intelligence ;
3. Savoir défendre ses idées mais en s’adaptant aux interlocuteurs/situations : flexibilité.
Bonne chance
http://astouric.icioula.org/
D’accord, mais la question ici c’est de se demander si le parcours, le mérite doit être un motif d’une sorte de discrimination positive. La notion de mérite parfois subjective apporte un bémol à cette vision.
Nous sommes bien d’accord. D’autant que le mérite pourrait suggérer (induire) l’idée de récompense. Or, que je sache, on ne travaille pas pour une récompense mais pour gagner sa vie et, si possible, « s’épanouir » dans son boulot. Bien à vous. http://astouric.icioula.org/